Elle était comme une flamme. Il était comme un papillon de nuit. Parfois, les rôles s’inversaient. Pourtant, sur le moment, il était le papillon de nuit. Il se collait, se brûlait. Elle était là face à lui, le regardant d’un air de sainte nitouche. Il avait envie de la toucher. Envie de la caresser…de la mordre. Elle était là, tout près de lui…l’ignorant comme si c’était la chose la plus normal à faire au monde après un pareil baiser. Oh, elle était bien pire que lui. Un démon pour le laisser dans un pareil état après lui avoir promis tant de chose. Phoenix ne se laisserait pas faire. Certes il aimait les femmes dominantes, mais pas celle qui le considérait comme un boomerang. Ceux là, il en avait assez vu au cours de sa vie. Ceux là, elles s’amusaient avec son cœur. Cœur qu’il n’avait plus depuis bien longtemps.

La porte de l’ascenseur s’ouvrit, stoppant ses pensées. Son regard, un peu surpris, se leva du sol et au bout d’une seconde à peine, il se remit en route. La chambre se trouvait à être à 618. Elle devait se trouvait au bout du couloir. Derrière lui, la douce vipère semblait s’amuser avec la bouteille de champagne. Grand bien lui fasse, elle aurait un autre moyen de se distraie si elle le mettait de nouveau de mauvais humeur. Il était certes là pour s’amuser, mais elle semblait être là que pour cela. Et la baise, dans tout ça? À une heure pareille, si elle lui foutait un vent, il ne trouverait pas une folle potable.

Ils arrivèrent envie devant la porte. Au moins, elle avait pris la bouteille en main. Pas si gamine que ça, finalement. Cette tigresse…elle l’avait déjà atteint…bien plus qu’il ne l’aurait fallu. Il s’en fichait. Ses nerfs étaient à vif, son sexe en feu. Tout ce qu’il voulait, c’était l’avoir dans ses bras. La compléter. La faire crier. Et vu à quel point elle venait de le mettre en rogne, elle allait y goûter.

À peine eut-il le temps de mettre la clé qu’elle lui agrippa le bras. Phoenix resta de marbre, continuant de s’occuper de la porte, mais elle l’agrippa fortement, rentrant ses ongles pourtant court dans sa peau. Les sourcils froncés, Phoenix se tourna finalement vers elle. Il n’eut le temps de dire quoique se soit qu’elle avait déjà pris la parole.

« Hé. On est quitte, d’accord ? »

Pour qui se prenait-elle? Les sourcils toujours froncés, Phoenix l’étudia un moment. Elle affichait un air de gamine angélique, comme si son joli visage pouvait changer les choses. Il s’en fichait, de son visage. C’était ses yeux qu’il aimait. Ses yeux un peu trop …parleurs. Il soupira alors doucement, prêt à accepter ses excuses à peine dissimulé quand elle déposa ses lèvres sur les siennes. Un léger baiser un peu sauvage, rempli de mordant. Elle savait s’y faire avec les hommes, c’était plutôt facile à voir.

Phoenix lui adressa un léger sourire amusé alors qu’elle replaça une mèche de ses cheveux, le surprenant sur le coup. Un acte de tendresse? Étonnant, Les doigts de la jeune femme caressèrent son visage un moment, lui procurant un frisson de douceur qu’il n’avait pas ressenti depuis bien longtemps… l’avait-il déjà ressenti, d’ailleurs? Ses relations avaient toujours été brutes…passionné… la tendresse n’avait jamais eu de place dans sa vie. Sauf peut-être avec Morgan, mais à cette époque, ce n’était pas lui.

La porte s’ouvrit, la douce ayant pris les choses en main. La suivant des yeux un instant, détaillant de nouveau son regard, il la suivit à l’intérieur de la chambre. Celle-ci était plutôt simple, tout de même luxueuse. Son regard venait tout juste de faire le tour par habitude, détaillant les sorties de secours, quand il fut arrosé. La bouteille de champagne. Face à lui, la brunette rigolait comme une gamine un moment avant de se faire arroser de nouveau. Oh, il n’avait pas vraiment faire exprès. Sa magie avait agi d’elle-même, d’une certaine façon.

Son regard capta le sien. Elle était belle…sa robe, blanche, était maintenant toute humide et collée contre son corps, dévoilant les courbes de son corps. Le tissu en était devenu transparent. Le coréen n’attendit pas vraiment longtemps avant de coller de nouveau leur deux corps, ses lèvres allant s’aventurer dans le cou de la brune. Ses mains suivirent la courbe de ses lèvres, l’une attrapant sa main, l’autre attrapant la bouteille de champagne qui pendait toujours à la main de la tigresse. Un instant, il stoppa ses baisers pour prendre une gorgée à même la bouteille, avalant à demi la gorgée avant de l’embrasser.

Sans qu’il ne s’en aperçoive, il plaqua la femme contre une table. Un rire leur échappa à tout deux, et avant de reprendre quoique se soit, Phoenix déposa la bouteille. Aussitôt, ses lèvres retrouvèrent de nouveau les lèvres, ses mains allèrent prendre fortement ses fesses, la forçant une nouvelle fois à l’encercler de ses jambes. Elle était légère comme une feuille. Elle lui faisait perdre la tête.

Ses pieds buttèrent rapidement contre le lit, et se laissant tomber, il ne tarda à les dévêtir tout deux....