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 Sous Surveillance | Vailley

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Harley Street

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MessageSujet: Sous Surveillance | Vailley Sous Surveillance | Vailley Icon_minitimeDim 29 Juil - 22:37

Sous Surveillance | Vailley Ssa_bm10
SOUS SURVEILLANCE
Vaillant & Harley


Je lisais tranquillement les journaux à la terrasse d'un café québécois, un jus d'ananas à la main, lorsque je fus interpellée par les nouvelles du jour. Encore des morts. Des dizaines de morts dont les causes de décès restaient totalement troubles, du moins pour les forces de l'ordre et l'opinion publique. Moi je savais. Je savais pour eux, ces criminels, ces tueurs de sang froid qui nous avait pris en chasse. Mais si je savais pour eux, la réciproque était également vraie. Ils savaient ce que j'étais et ça ne leur plaisait pas. Pas du tout !

Leurs traqueurs avaient failli m'attraper plus d'une fois mais il est plus difficile de capturer une proie qui se sait chassée, qui sait que vous l'attendez bien tapi dans l'ombre. Elle restera terrée dans son coin bien patiemment, à l'affût du moindre bruit, prête à prendre la fuite au moindre geste. Et pourtant, bien que ces prédateurs-là soient des plus sournois, des plus déterminés, et surtout des plus redoutables, ils leur manquaient deux choses essentielles pour réussir à me capturer : une volonté de survivre à toutes épreuves et un don du Ciel. Don qu'ils exécraient au plus haut point. Ils ne voulaient de nous dans leur monde sous aucun prétexte !

Une question légitimes vous brûle alors peut être les lèvres : pourquoi est-ce que je continue à d'exister dans une société qui veut ma mort et dans lequel je ne crois plus ? Il serait assez aisé de prétendre, comme le commun des mortels, que je veux croire en la race humaine et garder espoir mais ce ne serait qu'un beau ramassis de conneries ! Je ne crois aucunement en la bonté de l'Homme tout simplement parce qu'elle n'est pas. J'ai moi-même un instinct qui me force à ne me montrer bienveillante uniquement si je n'y perds pas mon intérêt. La réponse serait donc plus certainement que je continue à vivre uniquement pour ne pas mourir, par lâcheté ou parce qu'une force supérieure me pousserait à survivre, à subsister malgré tout, qu'importe. Je suis là et je compte bien garder ma place, tant bien que mal. Et je dois bien avouer que narguer le Lincoln Corp. était un plaisir fort délectable qui me satisfaisait grandement, sinon me comblait d’une petite joie mesquine. Nous étions peut être différents mais nous avions tous autant notre place sur cette planète, qu'importe ce qu'en pense ces jaloux et ces couards. Car c'est ce qu'ils étaient, ni plus ni moins. L'inconnu et le différent avait d’ailleurs toujours attiré ce genre d'individus.

Cela faisait maintenant plusieurs années que j'échappais à leurs crocs acérés, avec plus ou moins de facilité, avec plus ou moins de dommages ... En travaillant en tant que détective privée, je bougeais beaucoup, me rendant très peu localisable. La paye, quant à elle, n'était peut être pas toujours au rendez vous, mais je pouvais vivre décemment. Et même si je devais sans cesse changer de lieux, de connaissances, voire même d'apparences, ce mode vie me convenait parfaitement. Je n'étais de toute façon du genre à me lier facilement, ça ne me posait donc aucun problème.

C'était d'ailleurs le travail qui m'avait amené à m'assoir à cette table pour y siroter ce jus de fruit et lire cette sombre actualité : je devais rencontrer un client. Ce serait la première fois qu'il me verrait sous ma véritable apparence. Je m'assurais, en effet, toujours de la fiabilité de mes employeurs grâce à plusieurs rendez-vous tests. Il s'agissait de donner un point de rencontre et de vérifier si la personne concernée était suivie, trop stressée, ou au contraire trop calme. Bref, je n'allais jamais à un rendez-vous avant d'être persuadée, au fond de moi-même, qu'il n'y avait pas anguille sous roche. On n’était jamais trop prudent.

Onze heures allait sonner lorsque je l'aperçus au coin de la rue. Il avait toujours son petit air inquiet mais je m'étais rendu compte, suite à une petite investigation personnelle qu'il s'agissait là plutôt de l'effet du rendez-vous sur lui que d'une quelconque embrouille de sa part. Il vint s'assoir à ma table lorsque je lui dis le signe entendu : lever mon chapeau et l'agiter en signe de salut. Je lui fis la bise, comme aurait pu le faire d'anciennes connaissances. Inutile de trop attirer l'attention avec une poignée de main sèche ou toute autre chose. On était jamais sûr de rien dans ces rues là. Je lui demandais ensuite sans détours ce qui l'avait amené à me contacter. En bref, sur quoi ou sur qui voulait-il que je fasse mes recherches ? Lui non plus ne pris aucunes pincettes et après m'avoir annoncé que je devais retrouver une personne portée disparue, supposément à Londres, il poussa la photographie d'un jeune homme vers moi. Il m'avoir être son frère et désirait savoir s'il allait bien, ou du moins s'il était encore en vie. Je n'eus nul besoin de lui rappeler le tarif de mes prestations, car, après tout, les personnes qui arrivaient jusqu'à moi étaient souvent bien renseignés sur moi, professionnellement parlant bien sûr. Pourtant, je n'étais pas certaine de la véracité de leur lien sanguin, je devrais donc vérifier sur place avant de transmettre une quelconque information à ce Léopold. Si j'apprenais qu'il avait essayé de me tromper pour faire abattre ou capturer l'autre homme, il ne savait pas à qui il avait à faire. J'avais beau être très peu sociable, je n'étais néanmoins pas suffisamment salo** pour sacrifier la vie d'un innocent pour quelques poignées de dollars. Pour ma vie, je ne dis pas, pour de l'argent, c'était totalement hors de question.

Je pris donc l'image qu'il me tendait et les bribes d'informations qu'il me fournit puis nos chemins se séparèrent. Je demandais sans plus tarder à un taxi de m'amener à l'aéroport, non sans faire quelques détours au passage, histoire d'éviter une possible filature. Une fois sur place, je pris le premier avion pour la capitale des Royaume-Unis, après seulement quelques heures d'attente. L'utilisation d'une fausse identité me parut nécessaire et une fois passée l'Atlantique, j'achetais de nouveaux vêtements ainsi qu'une panoplie complète d'autres accessoires : un trench beige, des lunettes, ... Le tout dans une boutique démunie de caméras, cela va sans dire. Enfin, un parapluie à la main, je me mis au travail sous la pluie battante, bien connue de cette ville qui m'avait vu naître.

La recherche fut un tantinet plus longue que prévue, faute d'éléments d'information précis sur sa localisation. Avez-vous déjà essayé de trouver quelqu'un dans une ville de trois millions habitants avec pour seul point de départ son nom, son visage, et ses antécédents médicaux ? Sachez alors que le dernier point est des plus cruciaux mais que l'utiliser revient très vite cher dans ce monde corrompu qu'est le notre.

Finalement, ce n'est qu'au bout d'une semaine, que l'un de mes indics, grassement payés, m'avertir qu'un jeune homme correspondant à la description était venu lui acheter des médicaments pour l'anémie. Je savais donc dans quel secteur chercher. Le repérer ne fut alors qu'un jeu d'enfant. Il était là, devant toi : Vaillant L'Espérance.
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Vaillant L'Espérance

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MessageSujet: Re: Sous Surveillance | Vailley Sous Surveillance | Vailley Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 1:32

Sous Surveillance | Vailley 719600tumblrlvsqtfwsYk1qk03lqo1500

Le bazzar est ton monde. Quand tu fermes les yeux, la nuit, tu ne vois que cette merveilleuse boutique qui t’a toujours fait rêver, même aujourd’hui. Ton petit cœur d’enfant bat fort au creux de ta poitrine, et tu te réveilles le cœur léger, un bon souvenir au fond de ta mémoire. Parfois, mais plutôt rarement, tu découvres avec surprise une unique larme sur le coin de tes yeux, montrant à quel point tu t’ennuies des tiens. Tu sais parfaitement qu’un tel départ, qu’une telle décision a été difficile à prendre, mais tu ne peux qu’accepter et assumer ton choix, mais la peur de te faire oublier par ta mère et tes frères se fait de plus en plus grande, au fil des jours. Tu ouvres les yeux au travers de l’obscurité, te faisant accueillir par l’insomnie à chaque fois, et tu reste là pendant les heures restantes, sans quitter le ciel des yeux.

Tu aimes dormir à la pleine étoile. La caresse de la lune te réconforte toujours, et quand elle est pleine et grosse dans le ciel, tu as l’impression que tu n’es pas si seul que cela, au final, et que les tiens sont tout près de toi, prêt à te prendre dans leur bras. Tu chantes et tu danses au son de leur voix, petit souvenir dans tes pensées. Tu oses t’aventurer dans divers magasins qui peuplent les rues, essayant d’en trouver un qui ressemble un minimum au tien, sans jamais arrivé à quoique se soit. Tu te perds dans les rues à chaque levé de soleil, ne laissant pas le temps aux gens de t’approcher. Tu galopes au creux des rues de cette ville que tu connais à peine, cherchant une quelconque occupation pour la journée. Tu oublies à chaque instant pourquoi tu as réellement décider de partir pour cette ville et pourtant tu te trouves ici maintenant. Les lumières et les immeubles de la ville te donnent un cœur d’enfant, et tu as envie de tout voir, de tout connaitre. Tes pas te mènent pourtant à chaque fois au même lieu, à ton petit paradis. Le métro de Londres.

Tu aimes t’y produire pour attiré l’attention des gens et mettre un peu de magie dans leur vie, de leur faire croire, un bref instant, qu’ils sont en train de faire une bêtise en rejetant si cruellement la magie et tout ces milliers d’être qui en brillent. Tu essaie de leur passer un message au contact de vos regards, en faisant apparaitre et disparaitre des choses, en allumant cette lueur d’espoir, d’émerveillement au creux de leurs yeux. Tu espère naïvement que tu pourras marquer leur pensée et les faire peut-être réfléchir. Tu oses croire que tu pourrais être un changement au cœur de tout cela, justement en te situant là au milieu de ce métro, et en faisant quelques petits tours de magie sans profondeur. Tu aimerais pouvoir briller comme le fun les êtres magiques, être capable de fendre les nuages et d’aider les gens facilement. Tu aimeras pouvoir voir des gens faire des choses incroyables dans les rues sans qu’ils aient peur de se faire piéger, torturer et tuer. Tu aimerais voir un monde en paix, où tout le monde aurait sa place, où il n’y aurait pas de racisme, que se soit pour la couleur de la peau ou la puissance qui coule dans les veines. Tu aimerais être un petit soldat bien vaillant qui change les choses, mais tu n’es qu’un simple petit humain sans pouvoir dans le métro, espérant faire briller les regards des gens, et peut-être faire assez d’argent pour te payer quelque chose à manger. Tu ne manges pas beaucoup, au moins. Tu n’as jamais été un grand fan de la nourriture, et on te le fait bien souvent remarquer. Tu te contentes d’hocher de la tête et de sourire, mais tu ne manges pas plus. La faim n’est pas quelque chose que tu connais particulièrement.

Soudain, sous tes yeux émerveillés, un billet de 20$ apparait dans le chapeau que tu laisses trainer sur le sol, pour l’argent des gens. Les yeux tout illuminé, tu cherches la personne tu regardes au travers des gens qui t’observent attentivement. Tu ne vois que des visages d’enfants tout agités et des parents qui gardent un œil sur toi, méfiants. Tu leur lance un regard presque noir, te retenant un minimum à la dernière seconde en pensant à l’argent, et tu cherches une personne, celle qui t’a donné autant. Soudain contre ta peau, une petite caresse douce et délicate, comme tu as l’habitude de sentir maintenant, depuis que tu vis dans un squat de créature magique. Tu reconnais la caresse de la magie contre ta peau, et heureux, émerveillé, tu stoppes tout mouvement, toute magie pour partir à la recherche de cette personne qui brille, à tes yeux.

Au travers de la foule, tu vois une longue chevelure brune.
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